
Des fibres scintillantes pour détecter si l’eau potable est contaminée
SEDI-ATI a développé un faisceau de fibres optiques plastiques scintillantes pour la détection en temps réel de contaminants nucléaires dans l’eau potable.
La sécurité de l’eau potable comme un défi
La sécurité de l’eau potable est de plus en plus reconnue comme un défi majeur pour les municipalités et les compagnies des eaux. La sûreté et/ou la sécurité de l’eau potable peut être menacée par des catastrophes naturelles, des accidents ou des attaques malveillantes. L’eau potable contaminée peut provoquer des épidémies majeures, perturber la vie économique et créer une panique générale.
Contrôler la sécurité de l’eau potable avec des capteurs
Le projet SAFEWATER du FP7 (7ème programme-cadre européen de recherche et de développement) vise à mettre au point des capteurs en ligne pour contrôler la sécurité de l’eau potable et atténuer les risques de contaminations majeures, délibérées, accidentelles ou naturelles, liées à des agents CBRN (chimiques, biologiques, radiologiques ou nucléaires).
Le CEA et SEDI-ATI en partenariat
Les menaces radioactives sont du ressort de notre partenaire CEA Saclay, qui utilise une technologie basée sur un scintillateur plastique. Pour relever le défi de la détection des rayonnements bêta, et éventuellement aussi des rayonnements alpha, le CEA a fait appel à SEDI-ATI pour la conception et la fabrication d’un nouveau système de collecte de la lumière par fibres optiques de rayonnement. Le CEA a également développé l’électronique et les algorithmes de traitement des données associées.
La première version du système a été construite et est actuellement en cours d’évaluation pour la détection des rayonnements bêta. Une nouvelle approche est utilisée où le scintillateur est mis en œuvre sous forme d’un faisceau de fibres optiques scintillantes, afin d’augmenter la surface de détection. Les fibres scintillantes convertissent le rayonnement en lumière qui est guidée par chacune des fibres vers un tube photomultiplicateur (PMT).
Ce projet a reçu un financement du FP7 dans le cadre de la convention de subvention n° 312764.