Recherchepersonnes disparues
Fabrication de bobines de fibres optiques pour drones filoguidés
SEDI-ATI fournit des bobines aériennes, terrestres, sous-marines et amphibies à base de fibre optique, pour de la détection et du transfert de données en temps réel. Les bobines sont montées directement sur l’engin filoguidé (drone ou robot), éventuellement amphibie selon l’application.
ContraintesMajeures
La solution doit :
- Être compacte et légère pour être embarquée sur des engins sans pilotes,
- Avoir une large bande passante permettant les transmissions vidéo et commandes de pilotage,
- Avoir un très faible rayon de courbure du câble et une bonne résistance mécanique compatibles avec une utilisation intensive sur le terrain,
- Être capable d’évoluer dans différents milieux (eau, terre, air),
- Être facile d’utilisation.
LeDéfi
Développer un produit compact (et pour certains cas amphibie), garantissant le transfert de données en temps réel et une communication avec la base, même dans des endroits difficiles d’accès ou escarpés.
Les disparitions en France et dans le monde
Chaque année, de nombreuses disparitions sont liées à des activités à risque ou à des phénomènes naturels comme les noyades, les accidents en spéléologie, les incidents en mer ou encore les éboulements.
On recense en France :
- Éboulements / mouvements de terrain / inondations : les événements sont plus rares mais parfois dramatiques, avec des dizaines ou des centaines de victimes possibles en cas de catastrophe (ex. Martinique ou Mayotte).
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Spéléologie : on dénombre environ 20 à 30 opérations de secours et une quinzaine d’auto-secours par an, avec 1 à 2 décès recensés annuellement.
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Noyades : entre 900 et 1 000 noyades chaque été en France, causant environ 250 à 270 décès.
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Accidents en mer (professionnels et plaisanciers) : environ 10 morts ou disparus par an chez les marins professionnels, avec plusieurs milliers d’interventions de secours pour les activités nautiques de loisir.
Les dispositifs de sécurité et de secours en place pour retrouver les personnes disparues ne sont pas toujours les plus adaptés face à des situations complexes d’accès.
Les moyens mis en place
Parmi les moyens conventionnels mis en place pour retrouver des personnes disparues, on recense :
- Les recherches par hélicoptère pour balayer une grande zone de recherche, puis réduire le cercle petit à petit;
- Les recherches avec des drones, permettant d’accéder à des endroits où un hélicoptère ne peut pas par exemple;
- Les recherches avec des sous-marins pour les disparitions en mer (noyades, …)
- Les recherches par patrouille, nécessitant de mobiliser des moyens humains et des équipes cynophiles (chiens renifleurs).
La mise en place de ces moyens dépend de la zone de recherche et des contraintes de l’environnement.
Mais, ces moyens matériels et humains sont limités. En effet :
- l’hélicoptère ne peut pas intervenir n’importe où et ne peut pas examiner une zone très précisément compte tenue de la distance de sécurité à respecter afin d’éviter de mettre en danger les équipes et surtout éviter un crash. De plus, l’heure d’hélicoptère a un coût prohibitif.
- Les drones ne sont pas assez fiables quant à la transmission continue du signal et des informations entre la station de contrôle et le drone (zones confinées, brouillage, perte de réseau, câble d’alimentation coincé empêchant de continuer la mission et de récupérer l’engin, …).
- Les drones marins n’évoluent qu’en milieux marins, et peuvent rencontrer les mêmes soucis que les drones aériens (zones confinées, épaves, grottes marines).
- Les patrouilles nécessitent de déployer sur le terrain des Hommes, ce qui implique de les mettre en danger dans certaines situations (éboulements de terrain, tremblements de terre, …). Aussi, cette option est une course contre la montre.
L’accès restreint aux endroits escarpés
La plupart des drones et véhicules téléguidés existants ne peuvent pas ou très difficilement accéder à ce type d’endroits sinueux et escarpés car le câble de transmission de données ou d’alimentation est trop rigide, et se comporte comme une laisse. En effet, le véhicule est obligé de reproduire le chemin inverse pour rentrer à sa base ce qui rajoute une contrainte importante.
L’installation de ce genre d’équipement est aussi très contraignante, pouvant entraver le bon déroulement de la mission :
- le câble d’alimentation et de transmission des données est enroulé sur un treuil de trancanage. En cas de nœud ou si le câble a mal été rembobiné, l’opération est compromise puisque le drone ou l’engin est bloqué et ne peut plus avancer. Il faut le rapatrier à la base.
- cette solution est extrêmement lourde et encombrante et doit être solidement ancrée au sol pour un déroulement « fluide » de l’opération.
- la fibre se déroulant à partir du sol, elle constitue une laisse pour le drone qui doit, par ailleurs, reproduire l’exact chemin inverse pour pouvoir être récupéré.
- à la fin de l’opération, la fibre et le câble doivent être immédiatement « rembobinées » sur le treuil avant de le libérer du sol.
L’accès à des grottes, cavernes, épaves… étant restreint, il y a peu de chances d’obtenir des informations clés et exploitables sans risquer de coincer l’appareil et de devoir aller le récupérer, mettant en danger l’être humain pour aller le chercher.
La recherche en mer
Les recherches en mer sont très problématiques car beaucoup de paramètres sont à prendre en compte pour secourir une personne sans en mettre davantage en danger.
Les conditions météorologiques changeantes et extrêmes sont très importantes car elles peuvent aider ou compliquer la recherche de personnes disparues en mer et restreindre les moyens à disposition. La vaste étendue maritime et l’incertitude de position, les courants marins et la dérive rapide des objets ou personnes, le temps critique pour la survie des personnes en mer, la visibilité souvent réduite (nuit, brouillard, houle) ou encore l’accès limité à certaines zones sont aussi des contraintes qui compliquent les recherches et font que les moyens conventionnels à disposition ne sont pas les plus adaptés.
En effet, la reconnaissance par hélicoptère ou par drone ne permet pas d’accéder aux endroits difficiles d’accès ou de voir en profondeur à cause de la visibilité très limitée et le risque de la perte de signal radio entre la station de contrôle et le drone (zones blanches). Ces endroits contraignants nécessitent parfois l’intervention de plusieurs appareils selon les éléments rencontrés (un drone pour l’air, puis un véhicule marin pour aller dans l’eau par exemple).
A ce jour, ces drones et véhicules sous-marins sont alimentés électroniquement. Mais, ces engins sont contraints de respecter le même chemin aller/retour, puisque le câble d’alimentation et de transmission des données agit comme une laisse, risquant de se coincer ou de se bloquer et d’empêcher l’engin de retourner à sa base.
Les grottes et cavités sous-terraines
Comme pour la recherche en mer, la reconnaissance par hélicoptère ou par drone ne permet pas d’accéder aux endroits difficiles d’accès ou très escarpés comme des grottes ou cavités sous-terraines… Accéder à ces endroits contraignants et escarpés nécessite l’intervention de plusieurs appareils, mais aussi parfois de l’Homme, lui faisant courir un grand danger.
En effet, rechercher des personnes disparues dans des forêts, avec des grottes et des cavités sous-terraines pouvant servir d’abri aux disparus, est très complexe et demande beaucoup de temps. Or, c’est une course contre la montre car sans eau, ni nourriture, on ne peut pas survivre très longtemps. D’autant plus si la personne recherchée est blessée et a besoin urgemment d’être soignée. C’est pourquoi il est primordial pour les sauveteurs de reconnaître, localiser, repérer les zones de danger et d’évaluer les moyens précis à mettre en œuvre. Pour cela, le drone filoguidé est idéal.
Les inondations étant à l’origine de bien des accidents, un drone hybride s’impose.
La fibre optique pour aider à la recherche des personnes disparues
Là où il y a une perte du signal radio entre le drone radio-guidé et la station de contrôle lors du survol de terrains aux reliefs irréguliers (montagneux, escarpés, vallonnés…), la fibre optique est une solution sécurisée et fiable, car elle n’a pas besoin d’ondes radio pour fonctionner, et continue de transmettre en temps réel les données à la station de contrôle, sans interruption, même en zone blanche.
En effet, la fibre optique offre une solution unique pour la surveillance en temps réel puisqu’elle peut transmettre des images et vidéos en ultra-haute résolution sans compression ni perte de qualité aux opérateurs au sol, à la différence des transmissions radio ou via le réseau cellulaire qui sont souvent limitées en bande passante.
La fibre optique peut équiper n’importe quel engin ou drone, qu’il soit terrestre (UGV), marin (UUV) ou aérien (UAV). Tous ces engins peuvent être équipés d’une fibre pour être commandés à distance.
La solution innovante de SEDI-ATI
SEDI-ATI Fibres Optiques a conçu des bobines de fibre optique terrestres (RBOB-UGV), marines (RBOB-UUV), aériennes (RBOB-UAV) et hybrides (amphibies / RBOB-HAUV) à usage unique, pour une adaptabilité totale, pouvant aller dans n’importe quel environnement selon l’application. Elles sont capable de s’adapter aux variations de pression, de température et de salinité. Une fois l’opération terminée, il suffit simplement de sectionner la fibre et de l’abandonner sur le terrain (aucun impact environnemental puisque la fibre est entièrement composée de silice). Nul besoin de refaire le même trajet en sens inverse pour pouvoir récupérer l’appareil.
L’innovation proposée par SEDI-ATI permet à l’engin ou au drone filoguidé de se déplacer sans contrainte, dans des endroits difficiles d’accès ou escarpés. En effet, la bobine se déroule à mesure que le drone se déplace. Seulement 5 grammes sont nécessaires pour dérouler la fibre, garantissant un déploiement sécurisé. A la différence des solutions conventionnelles, la solution fibrée fournie par SEDI-ATI n’est jamais une « laisse » pour le drone et assure une communication permanente et en temps-réel entre l’engin et la station de commande. Le drone est guidé via la fibre optique, ce qui évite d’avoir la contrainte du câble d’alimentation, du transfert des informations ainsi que toute l’installation contraignante et lourde.
Le drone peut donc accéder à des grottes, des recoins, des cavernes profondes pouvant être partiellement ou entièrement immergées, sans que la connexion ne soit coupée ou que la fibre empêche l’appareil d’évoluer. Même chose pour la bobine marine montée sur un engin sous-marin et pour la bobine terrestre. Le drone hybride air/mer monté avec la bobine hybride SEDI-ATI RBOB-HAUV peut aussi traverser aisément les éléments, par exemple voler dans les airs au dessus de la mer pour faire un premier repérage et plonger sous l’eau pour voir plus en détail ce qui a pu être détecté dans les airs, ou encore accéder à une grotte ou une caverne sous-l’eau, puis voler pour s’engouffrer plus loin dans la grotte.
Nos boitiers standards peuvent couvrir 1 km, 2 km, 5 km, 10 km, 20 km jusqu’à 30 km de fibre optique monomode gainée 250 µm, avec des poids allant de 250 g à 4.4 kg pour la bobine la plus lourde ce qui est idéal pour l’embarquer sur un engin de petite taille comme un drone aérien par exemple.
Au-delà de 20 km, le poids de la bobine peut être un frein pour les drones aériens, c’est pourquoi nous proposons une version allégée de la RBOB-UAV (RBOB-UAVL), uniquement pour les missions de 20 km et 30 km. Son boitier est un peu moins robuste mais est beaucoup plus léger, avec un gain de 350 g à 500 g par bobine.
Nous sommes actuellement en train de travailler sur la bobine UAVL en 10 km et 50 km.
SolutionSEDI-ATI
- Une bobine de fibre optique terrestre, aérienne, marine ou amphibie pouvant aller jusqu’à 30 km, directement montée sur le drone.
- La fibre est une fibre monomode 1310-1550 nm, avec des connecteurs ST ou SC, au choix.
AvantagesDe la solution SEDI-ATI
- Bobines compactes et légères,
- La bobine hybride est compatible pour un usage mixte air/mer pendant une même opération,
- Déploiement rapide et sécurisé,
- Large bande passante,
- La fibre ne s’emmêle pas et est abandonnée sur le terrain une fois l’opération terminée,
- Travail sur de grandes longueurs (30 km voire plus),
- Choix du connecteur : ST ou SC,
- Facile d’installation (système Velcro®).
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